On a fait quoi à Karaikal ?

Mieux vaut tard que jamais. Voici une partie du travail réalisé avec les enfants de Karaikal.

Le film racontera l’histoire d’un petit garçon qui traverse les océans pour aller délivrer une petite fille prisonnière sur une île.

Bon, c’est le pitch, en vrai ça sera beaucoup plus compliqué que ça. Il y aura des monstres marins, une tempête, de la pluie, un éléphant, des déchets sur la plage, quelques larmes, de l’amour bien sûr, des gentils et des méchants mais c’est pas si simple, de l’aventure, des sentiments, de la musique et des belles images.

Je ne vais pas vous en dire trop sur l’histoire, on travaille encore dessus, et puis il faut garder une part de mystère. A la place je vais vous montrer quelques images (je n’avais pas de projecteurs dans mes bagages, merci d’être compréhensifs quant à la qualité de la lumière et des couleurs)

L’océan, peuplé de monstres terrifiants, sur lequel naviguera le fragile bateau du héros de notre histoire (ça ne sera pas celui-là)
decor-ile-opt
Une vue de l’île sur laquelle est prisonnière la petite fille

En plus de la réalisation de plusieurs décors, on a également tourné quelques séquences animées. Il manquait une bonne partie du matériel pour pouvoir travailler dans des conditions satisfaisantes (ça aurait été bien mieux avec une caméra multiplane et des éclairages qui vont bien), mais on a quand même réussi à s’amuser un peu, en animant sur les décors réalisés par les élèves les animaux en pâte à modeler qu’ils avaient créés. Exemple :

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=E-XyQO6li_s?rel=0&w=480&h=360]
C’est tourné avec l’appareil photo posé sur un pied, et une lampe de bureau en guise d’éclairage artificiel. Un peu de compréhension, les professionnels 😉

La suite plus tard, un grand bonjour à vous, Vanakam, si vous me lisez depuis Karaikal 🙂

Namaskar fait un festival !

Le festival “Autour du Court”, dont c’est la 4è édition, se déroule chaque année à Nogent-sur-Marne.
Le court-métrage “Namaskar”, que j’ai eu le plaisir de réaliser avec les enfants de l’école d’Uzel en 2012 est sélectionné dans la catégorie Jeune Public.

La projection aura lieu le 14 Mai 2013, à la salle Watteau, de Nogent sur Marne, en présence des élèves des écoles de Nogent et du Perreux sur Marne, qui joueront le rôle de jury, et désigneront les deux lauréats.

Manu, Gardien de chaussures a Belur

J’ai rencontre Manu (prononcer Manou) a l’entree du temple de Belur. C’est lui qui garde dans des etageres metalliques les chaussures des visiteurs et leur restitue a la sortie.

La consigne coute 5 roupies pour les indiens, 10 roupies pour les etrangers. Notre conversation est partie de ca. Manu parle bien anglais, et on a tres vite sympathise.

temple
Petit portrait de Manu, de memoire
( Je lui ai donne l’original )

C’est son propre bizness, il a du debourser 400 000 Roupies (pres de 6000 Euros) pour avoir la concession sur un an. Il travaille 7j / 7, de 7h30 a 18h30, et ne prendra pas de vacances cette annee.

Manu est Hindou. Il a 29 ans, et n’est pas marie. Le midi, il dejeune sur son lieu de travail, le soir, il rentre chez ses parents, qui l’attendent pour manger.

Il peut garder des centaines, voire des milliers de paires de chaussures par jour. Je ne l’ai pas vu se tromper une seule fois.

J’oubliais le principal : c’est un type intelligent, ouvert, et sympathique.

 

Namaskar

Magnifique projet, mêlant Art, Cinéma, et Pédagogie.

Le film a été projeté au Club 6 de Saint-brieuc (Festival Clip Art), salle Kastell d’Ô, à Uzel, et accompagne le spectacle eponyme de la compagnie des taRaBaTeS

L’initiateur de ce projet s’appelle Philippe Saumont, directeur du Théâtre des TaRaBaTeS.

Magali Denoual, directrice de Kastell d’Ô, et Dominique Bourget, directeur de l’école Jeanne d’Arc d’Uzel, ainsi que les enfants de sa classe, ont participé au projet (c’était chouette !).

Une fois n’est pas coutume (en ce qui me concerne), nous avons aussi bénéficié du soutien d’Itinéraires Bis 😉

Près de Gokarna

L’après midi, nous louons un scooter. Rencontre avec une famille de forgerons itinérants, originaires du Rajhastan.

Ils travaillent le métal en fusion dans des conditions minimalistes avec un savoir-faire évident

Je les regarde travailler un moment, et fais quelques croquis préparatoires, puis je fais le portrait d’un d’entre eux.

carnet_060071
Portrait – échange de regards

Ensuite, je fais le portrait de son fils, je ne peux pas vous le montrer, je lui ai donné 🙂